dernière récolte d’osier, quelques statistiques

J’ai toujours procédé au pesage systématique des différentes variétés d’osier que je cultive, ne serait-ce que pour évaluer leur productivité et l’évolution de cette productivité en fonction des soins apportés à l’oseraie. Ces données n’ont d’intérêt que lors des années nominales, exemptes de tout accident climatique ou autre.

Cultiver son propre osier n’est pas chose facile, et en dehors de tous les autres critères d’aspect (couleur, texture) ou de mécanique (niveau de flexibilité), il est crucial de choisir des variétés qui produisent des longueurs de brins adaptées à la nature de son travail.

Dans le graphe qui suit j’ai comparé les productivités de deux variétés de purpurea. Purpurea helix est une variété à grand développement , tandis que purpurea x (je ne connais pas son nom) a une croissance plus modeste. Les “rendements” sont exprimés en kg/100 m² (osier vert trié et pesé sitôt après la coupe).

Les courbes obtenues ont des allures gaussiennes (faibles productions pour les très petites et les très grandes tailles) et atteignent leur pic pour des tailles différentes (sans surprise, la plus grande productivité en masse est atteinte cette année pour les longueurs 2,20 et 2,40 m dans le cas de l’helix et pour la longueur 1,60 m dans le cas de x).

Helix est deux fois plus productif que x (227 kg/100m², soit 22 t/ha), qui génère pourtant une récolte plus de deux fois plus élevée pour toutes les tailles jusqu’à 1,60 m comprise. Malgré un rendement modeste, et en dehors de toute autre pratique (fauchage printanier par exemple), c’est donc la variété x qui a ma préférence pour la fabrication d’objet de taille courante et que je continue à multiplier.

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