coupe de l’osier
La récolte de l’année 2010 se termine. Comme tous les ans, je coupe entièrement à la main les 12 ares de mon oseraie, à la serpette ou au sécateur, selon les variétés et la configuration des souches. Pour se préserver au maximum, penser à affûter régulièrement la serpe (elle doit couper comme un rasoir) et à lubrifier et affûter le sécateur, environ tous les 10 ou 20 mètres; boire régulièrement de l’eau pour prévenir les risques de tendinite. Porter des lunettes de protection peut également être très utile.
Ces travaux menés “au ras des souches” permettent également d’effectuer certaines tâches connexes utiles à la bonne santé de l’oseraie: désherbage du pied des souches (qui rend plus lisible le pied des brins et facilite la coupe), comblement des galeries de campagnols qui peuvent affaiblir les jeunes boutures, arrachage systématique des plants de saule sauvage et autres plantes envahissantes (ronces, rumex, …)
L’osier coupé l’après-midi est chargé dans la remorque.
Ce même osier est ensuite trié par longueurs à l’aide d’un fût, depuis les plus grandes tailles, et avec un décrément de 20 cm; les brins de mauvaise qualité sont mis de côté. Les bottes ainsi préparées sont mises à sécher au grenier, le séchage complet est obtenu en environ 6 mois. L’osier sera alors remis à tremper avant utilisation (voir page séquences de fabrication).